Les artisans du bois, communément appelés « laobés yatt », expriment de vives inquiétudes quant à l’avenir de leur métier traditionnel. Ils dénoncent la raréfaction progressive de la matière première, qui rend leur activité de moins en moins rentable et menace directement leur survie économique.
Au quotidien, ces artisans s’exposent à des risques multiples : coupures profondes, blessures aux doigts et accidents de travail, les contraignant souvent à de longs arrêts forcés.
Au-delà de ces contraintes, ils plaident pour la mise à disposition d’un site aménagé à Saint-Louis, où ils pourraient s’approvisionner en bois et exercer leur activité dans des conditions de sécurité améliorées.